La famille de Rose et Sylvia possèdent deux lignes de trappe. Pour, eux c’est un moyen de se relier à la terre, d’entrer en connexion avec elle et d’apprendre sur la nature. Leurs parents ont une connaissance incroyable des animaux et des espèces végétales.
Rose et Sylvia apprennent beaucoup sur les animaux, à reconnaître les traces de pas, à détecter les indices et les signes de leur passage. Elles apprennent aussi à comprendre leurs comportements. Elles apprennent à comprendre le comportement des loups, des lynx, des gloutons, des castors, des rats musqués et des martres.
Le papa de Rose et Sylvia a suivi un cours pour pouvoir être trappeur, « mais après le cours, je n’arrivais pas à piéger les animaux, j’ai dû apprendre à les connaître » a-t-il raconté.
« Les pièges sont impressionnants » explique le papa de Rose et Sylvia, mais la réalité, c’est que sur les 200 pièges que je peux installer, il n’y a que quelques animaux qui se font piéger. C’est un peu comme un jeu d’échec entre eux et moi. Je dois apprendre à connaître leur comportement. Ils ont autant de chance que moi. Je trouve que c’est équitable. »
Dans le Yukon, les peuples des Premières Nations des Tutchone du Sud trappent depuis de nombreuses générations, cela fait partie des traditions culturelles de la région. La fourrure aide à supporter les grands froids, qui s’installent sur le territoire. « Trapper est culturellement approprié au Yukon. Cette activité est aussi réglementée au Canada » explique le papa de Rose et Sylvia..